Kéziah, la fille de Targit, de Maddie Plume

Voici un moment que je n’avais pas publié sur mon blog. Il va reprendre du service à un rythme un peu plus régulier parce que j’y posterai des avis sur les services presses des maisons d’éditions et des auteurs.

J’ai un nouveau compte instagram pour mes actus lecture et écriture : julie.madonini

Avant ça il a fallu que je retrouve mes identifiants et ça n’a pas été simple. J’étais à deux doigts d’ouvrir un nouveau blog. Oups ! On ne me refera pas. C’est trop tard je pense.
Bon j’arrête de faire ma bavarde et je vous parle de ce qui me ramène ici. Le magique livre de Maddie Plume : Kéziah, la fille de Targit.

Tout d’abord, je n’avais pas envisagé de service presse si tôt (quelques jours à peine après l’ouverture de mon nouveau compte instagram). Je ne me sentais pas du tout légitime à écrire des chroniques vraiment sérieuses (bon elles ne le seront jamais vraiment hein !). Je voulais juste donner mon avis sur les livres que j’achetais sans me prendre la tête.

Mais la couverture a attiré mon attention et le résumé encore plus.

« Sur les terres de Targit, une souveraine illégitime instaure la Censure et fait régner la terreur. Qui pourrait défier celle qui a osé assassiner sa propre famille pour prendre le pouvoir ? Sans doute pas Kéziah, princesse rescapée du massacre, qui se cache dans un petit village loin de la capitale.
À moins que son destin ne la rattrape ? Et s’il a le visage d’un soldat ennemi, comment lui résister ? »

Donc me voilà à poser ma candidature pour recevoir l’e-book et je suis plus que ravie d’avoir été acceptée alors que mon compte venait de naitre. Merci pour ta confiance Maddie Plume.

Quelques mots sur l’autrice.

Lorsque je lui ai proposé de chroniquer son livre, elle a regardé mon compte, a vu que j’étais dyslexique et m’a demandé si elle devait prévoir des aménagements avant de m’envoyer le fichier.

J’étais très agréablement surprise. Je lui ai répondu que ma liseuse s’en chargerait toute seule. Puis nous avons eu des échanges très intéressants sur le sujet . Merci de penser à tes lecteurs et lectrices dys 😊

Maddie Plume s’auto-édite et moi ça m’épate. Vraiment ! Tout le travail qui s’ajoute à celui de l’écriture me parait tellement colossale. Je tire mon chapeau à tous les auteurs et autrices auto-édités.

Le livre en lui-même.

J’ai eu du mal à écrire cet avis. Pourquoi ? Parce que j’ai tellement envie de vous raconter plein de choses sur cette histoire qui elle m’a tellement plu. Mais je crains aussi de trop en révéler et de gâcher le plaisir.

Tout ce que j’espère c’est vous donner envie de le lire. C’est mon coup de cœur de mes lectures de juillet.

Il m’a fait deux soirées et un matin (348 pages en format broché et 468 pour le relié). Cela faisait longtemps que je n’avais pas dévoré un livre comme ça.

Ma curiosité plus forte que tout, j’ai lu un premier chapitre le mercredi soir. Mais il était une heure du matin et je venais de terminer un autre livre. Et bien je ne referai jamais cette erreur ! Pourquoi ? Tout simplement parce que dès la fin de ce premier chapitre, j’étais déjà complètement prise dans l’histoire. J’ai eu du mal à patienter jusqu’au lendemain soir.

Et oui, le début entre directement dans le vif de sujet. On est toute suite plongé dans l’ambiance de la dictature de Targit.

Puis cela se calme un peu pour placer quelques lieux et personnages. On goute à la vie calme (enfin pas tant que ça) de Kéziah à Kêriadênn. Notre héroïne n’est pas la plus populaire dans son village. En outre, la Censure est une menace qui plane sur le quotidien.

Ce début plus paisible n’est donc pas exempt de tension et commence déjà à bien attiser la curiosité du lecteur.

Kéziah est une héroïne comme je les aime. Assez classique aux premiers abords, elle se retrouve coincée dans des péripéties à la chaine qu’elle n’a pas choisi alors qu’elle rêve de continuer une vie paisible. Mais elle est aussi plein de surprises et de mystères. Elle a un fort caractère et possède une belle empathie.

J’aime les auteurs qui prennent des codes que nous connaissons tous, pour en jouer subtilement.
Elle est un peu la paria des autres enfants de son village. Les secrets qu’elle porte dressent une muraille entre elle et les autres, la faisant passer pour une personne prétentieuse et égoïste. Pourtant, tout le long du roman, elle n’aura de cesse de se soucier des autres, même de ceux qui la malmenaient.

Les relations entre chaque personnage m’ont particulièrement plu. Je passais du rire à pas loin des larmes. Certains m’ont agacé (vous savez ces personnages qu’on adore haïr. On attend avec impatience que l’auteur les tue ^^… Non y a que moi qui souhaite la mort de certains ? ), d’autres m’ont touché, amusé,…

Les dosages de descriptions, d’action et de dialogues se marient à la perfection (franchement je ne vois pas de points négatifs… Peut-être que si je cherchais vraiment très fort, je trouverai. Mais quel serait l’intérêt de faire une telle chose ? ).

Le destin de Kéziah se déroule sous nos yeux sans que, comme elle, nous puissions y faire quoi que ce soit. La fatalité écrase notre héroïne. Cette situation finira-t-elle par révéler autre chose derrière l’orpheline traumatisée ?

En tout cas, nous, cette destiné nous transporte. Ce roman est comme un fleuve, parfois calme, parfois agité. Le lecteur devient un petit bateau profitant d’une belle et aventureuse croisière.

Ce fut une lecture complètement addictive pour moi. Je le recommande vivement.

Sortie officielle : septembre 2022 en e-book, broché et relié. Le site de l’autrice : https://maddieplume.fr/

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